L'île Seguin : quelle histoire !

L’île Seguin est un lieu culte. Si le souvenir de Renault est encore fortement présent dans nos mémoires, l’image de l’île est cependant en train de se renouveler.
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L’île Seguin est un lieu culte. Si le souvenir de Renault est encore fortement présent dans nos mémoires, l’image de l’île est cependant en train de se renouveler.
Ce livre trouve son origine dans la thèse de Francis Dreyer sur les constructeurs de phares maritimes. Cette thèse est née de la découverte d'un catalogue BBT chez un libraire. Francis Dreyer savait que l'État français avait construit des phares sur le littoral depuis la nuit des temps et que c'était un Français, Augustin Fresnel, qui avait inventé au début du XIXe siècle l'appareil de phare moderne promu ensuite par le Service des phares et balises. Mais il ignorait l'existence des entreprises qui ont construit les phares. Le catalogue BBT lui inspira le sujet de la thèse en histoire des techniques sur les constructeurs de phares.
A la jointure des 19ème et 20ème siècles, extraire du Moyen Age des enfants pauvres d'Irak, de Turquie, de Palestine, pour tout leur apprendre – et en français – telle fut la mission de Rachel et David Sasson.
Le livre opère un dosage subtil entre le contraste socio-historique et la description des tâches d'enseignement, les aléas de la vie des instituteurs, et leur correspondance d'une éloquence et d'une simplicité confondante.
Avec Des lumières françaises dans le monde – L’atlas des phares maritimes BBT, l’objectif est d’apporter un éclairage nouveau sur le balisage des côtes du monde par BBT, l’acteur industriel français principal de la seconde moitié du XIXe siècle jusqu’à l’apogée du système de Fresnel à la veille de la Seconde Guerre mondiale.
La France a été le premier constructeur et installateur de phares dans le monde durant cette période. Sur toutes les côtes des continents, on trouve des phares « made in France ». Pendant près d’un siècle, la société BBT a été en effet le leader international des phares de type Fresnel. Des archives de BBT, Philippe Bénard, descendant des fondateurs, a extrait les photographies et les plans historiques des constructions les plus typiques. Il les a mis en regard de ces mêmes phares tels qu’ils se présentent et fonctionnent encore de nos jours pour la plupart. En racontant leur aventure, d’hier à aujourd’hui, il invite à un tour du monde qui passionnera tous les amateurs de ces monuments féeriques.
Ce gigantesque réseau de phares maritimes à l’échelle de la planète est un système vivant en évolution constante du fait des incessants progrès techniques, telles les énergies éolienne ou solaire. Il est aussi affecté par le mouvement des côtes, les effets du vent, des ouragans et plus généralement de l’air marin sur les tours et les lanternes. Les dunes enterrent parfois les phares sous des mètres cubes de sable !
Au-delà des aspects esthétiques ou techniques, les photos d’archives évoquent un monde du travail industriel aujourd’hui complètement disparu où les ouvriers aux multiples compétences étaient des compagnons. Les années 1980 ont vu la disparition des monteurs de phares qui parcouraient le monde entier pour installer les appareils dans les lanternes in situ. Les équipements de BBT avaient été d’abord systématiquement « montés en blanc » et photographiés dans son usine du 82 rue Curial à Paris sur les tours métalliques préfabriquées fournies par l’entreprise.
Philippe Bénard a été cadre dirigeant dans l’industrie puis les services de 1979 à 2005. Il a notamment travaillé pour CIT-Alcatel et Siemens. Il a complété ce parcours très opérationnel par le pilotage de missions de transformation d’entreprises de toutes tailles, en participant à la création d’un cabinet international de management de transition.