(N)ostalgie

L’ostalgie est le sentiment de regret teinté de tendresse qu’éprouvent, par-delà ses aspects les plus sombres, celles et ceux qui ont vécu leur jeunesse en Allemagne de l’Est.

L’amour est souvent traversé par cette même nostalgie. On repense à un amour perdu, à des étreintes passées, à des promesses murmurées qui n’ont pas résisté au temps.

Comme d’autres outre-Manche, c’est derrière le mur de Berlin que le narrateur a connu sa première passion.

Au fil des pages de (N)ostalgie, il se souvient de son éducation sentimentale Unter den Linden – sous les tilleuls de la grande avenue berlinoise. L’amour et l’ostalgie se rejoignent dans ce parcours sur les traces d’une culture communiste oubliée.

Joël Moreau est agrégé de sciences économiques et sociales. Issu d’une famille du nord de la France, il vit aujourd’hui près d’Avignon.

Avant la nuit où

En découvrant un document familial, le narrateur est soudain pris de vertiges. Un passage semble faire le lien entre le décès de Blanche et le retour du père, après des années de clandestinité. Blanche est la sœur de sa mère, elle était étudiante à Sciences Po. À la maison, sa mort avait toujours été entourée de mystère.

Y aurait-il eu des violences cachées ?

Sa mère en aurait-elle été aussi victime ? L’hypothèse crée de fortes tensions au sein de la famille.

Ce roman est une enquête qu’on pourrait qualifier de psychanalytique, menée soixante-cinq ans après les faits. On ne trouvera jamais de preuves, bien sûr. Juste des indices troublants.

Dès lors, comment se forger une conviction, à partir de cette seule intuition, avant de se confronter à l’un des survivants de l’affaire, l’oncle Rodolphe, soupçonné d’en détenir la clé ?

De formation scientifique, Hector Bergeix a œuvré dans le domaine de l’aménagement du territoire, aussi bien en France que dans les pays en développement. Depuis 2011, il se consacre à l’écriture et à la peinture. « Avant la nuit où » est son deuxième roman.

 

 

L'adret et l'ubac

Deux amis d’enfance gardent chevillée au corps leur affection pour Villiers, une petite ville jadis habitée ensemble, dont ils connaissent les recoins, les murs et les jardins.

De qui suis-je en que sais-je, Raoul et Rodolphe hurlent d’étranges « Marche arrière ! », chacun avec ses mots. Ah ! les mots… Côté leurres, ils en connaissent un rayon. Ces pantins, clowns et bouffons abusent souvent de mensonges.

Voici, livrés au lecteur, deux itinéraires longtemps tenus secrets. Comme si l’ubac cachait l’adret et la souffrance un certain apaisement.


Remi Huppert a grandi en France, peut-être à Villiers, avec Raoul et Rodolphe. Il a vécu et travaillé en Afrique et en Asie. Il écrit des romans, joue du piano, parfois de l’accordéon. Souvent, il quitte le pays du Jazz pour marcher seul au long cours.

 

La Zébrelle

Sur la dernière page, elle n’avait rien écrit.
À la plume, elle avait dessiné une zébrelle cabrée.
Minuscule, très fine, élégante dans son élan,
comme si ce jour-là par quelque miracle
ses mains avaient cessé de trembler.
Elle était parée de magnifiques rayures
noires et blanches.

Reynald Seznec était attiré par les lettres, il s’est passionné pour les sciences et a fait de l’industrie son métier. Mais il revient toujours à ses anciennes amours, toutes voiles dehors : l’écriture l’appelle tout autant que le vent du large. Si d’aventure vous aimez les histoires d’amour entre raison et déraison, par-delà les préjugés, levez l’ancre, tournez la jetée et la première page.

 

Va pour Emilie !

« On ne peut donner que deux choses à ses enfants : des racines et des ailes », dit le proverbe.
Émilie n’a pas eu la chance d’en être dotée dès sa naissance. Mais elles étaient néanmoins, forcément, quelque part ! Ce roman, à l’allure d’enquête policière, relate sa recherche acharnée et palpitante de ses origines. L’intrigue, haletante, se déploie entre la région parisienne et la Haute Provence, toujours splendide et parfois cruelle – région adorée par l’auteur qu’il décrit avec la passion du photographe et la précision chirurgicale du clinicien.
La vie d’Émilie aurait pu finir sur les marches d’une église, noyée par l’urine d’un chien. Elle survivra dans les crèches de l’Assistance Publique, alors infâmes, avant d’être adoptée par un couple bourgeois et secret, qui lui donne une solide éducation mais lui cache d’autant plus son histoire qu’il l’ignore. Devenue médecin, la jeune femme participera à la création du laboratoire de police scientifique de la PJ d’où elle pourra remonter le fil de sa vie.

Philippe Lévy est professeur de médecine. « Va pour Émilie ! » est son second roman, après « Le transit des corps », Balland (2010).